La vie estudiantine est très souvent assimilée à la consommation d’alcool dans notre société actuelle. Beaucoup imaginent les étudiants comme étant de grands buveurs. Mais le sont-ils vraiment ? Kotplanet a interrogé sa communauté afin de comprendre la consommation d’alcool des étudiants en Belgique Francophone. 

Selon une étude Sciensano, 10,4% des moins de 24 ans consomment de l’alcool au moins une fois par semaine. Parmi nos 340 étudiants interrogés, 13% d’entre eux nous ont confié boire uniquement le week-end. La majorité de notre échantillon (47%) estime ne boire que quelques fois par mois, ce qui va donc à l’encontre de pas mal de préjugés liés au monde estudiantin. 

Lorsqu’on parle d’alcool dans le milieu étudiant, on associe généralement celui-ci avec le folklore estudiantin, très présent sur les campus. Sur les 340 étudiants de notre communauté interrogés, 43% nous expliquent boire dès qu’ils effectuent une sortie. 21% du panel insiste sur le fait de ne pas en faire une généralité, en exprimant ne pas boire à chaque soirée. 

La question de l’arrêt d’alcool chez les étudiants n’est pas exclue, mais reste tout de même inenvisageable pour grand nombre d’entre eux. De fait, 62% des étudiants n’ont aucune intention de diminuer leur consommation d’alcool, voire de l’arrêter. Cependant, 34% d’entre eux avouent vouloir boire moins et en conséquence modérer leur consommation petit à petit. Seulement 4% des 340 interrogés ont comme projet d’arrêter l’alcool d’ici à la fin de 2023. 

En conclusion,

Nous pouvons voir que l’alcool reste un élément très présent dans la vie quotidienne d’un étudiant, avec 23% d’entre eux qui en consomment plus d’une fois par semaine. Sur nos 430 interrogés, 17% ne boivent jamais et 47% se contentent de boire de manière raisonnable, plusieurs fois par mois. La consommation d’alcool par nos étudiants se déroule principalement lors de soirée, avec 43% d’entre eux qui en consomment à chaque sortie. Néanmoins, 36% expliquent que leur consommation dépendra du type d’événement. Quant à l’arrêt de leur consommation, les étudiants sont assez catégoriques : 62% d’entre eux n’envisagent pas de se modérer. 34% veulent cependant apprendre à la gérer afin de la diminuer.